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Sicile - Juillet 2011

Etape 22 - Syracuse

Vendredi 8 juillet. Un peu moins de 15 heures. Arrivée à Syracuse. Hôtel en bord de mer. Chambre avec vue directe sur la Méditerranée. Chouette alors ! Les gérants de l'hôtel Aurora sont adorables. Léa prend ses quartiers.

Premier tour dans la ville. Allons profiter de ce beau soleil ! Ortygie. De belles églises et des façades baroques. Piazza Archimède. Une superbe fontaine avec naïades et sirènes chevauchant des tritons... Des ruelles au charme fou. "J'irai revoir Syracuse..." Henri Salvador avait tapé dans le mille. C'est beau à tomber par terre.

Un peu d'histoire. Fondée au VIIIe siècle av. J.-C sur l'île d'Ortygie par des colons grecs partis de Corinthe. Au Ve siècle av. JC, Syracuse devient la puissance hellénique dominante de l'époque. En 413 av. J.-C., Syracuse fut assiégée par les Athéniens qui sont défaits au cours d'une bataille navale dans la rade. En 406, Carthage profite de ce contexte pour attaquer Agrigente, Gela et Syracuse, mais elle est arrêtée par une épidémie de peste. En 315 av. J-C, le tyran Agathocles déclenche une nouvelle guerre contre les Carthaginois. Il réussit en 309 à envahir l'Afrique du Nord mais ne peut vaincre les murs de Carthage. Il est vaincu en 307 laissant la cité punique devenir la principale puissance de l'île. En raison de sa position géographique entre la péninsule italienne aux mains des Romains et de l'Afrique du nord, contrôlée par Carthage, la Sicile fut un enjeu majeur entre les deux puissances. Lors de la deuxième guerre punique, après que Syracuse s'est brièvement alliée à Hannibal, alors positionné à Capoue, les Romains, dirigés par le consul Marcus Claudius Marcellus, assiègent la ville en 213 av. J.-C. La ville de Syracuse résiste pendant plus d'un an, grâce notamment aux machines conçues par son habitant le plus célèbre : Archimède. En -212, les Romains s'emparent de la ville et la mettent à sac. Les musulmans conquirent la ville en 878. Les dynasties des Aghlabides et Kalbites règnent sur la Sicile jusque dans la seconde moitié du XIe siècle. En 1085 les Normands de Roger de Hauteville les remplacent.

Quelques pas plus loin se dresse la cathédrale de Syracuse. Un ovni. Construite à l'emplacement même d'un temple grec bâti au Ve siècle av. JC ! Ses colonnes sont toujours là ! Son péristyle aussi. Incroyable et inimaginable. Autour du bâtiment antique, la cathédrale s'élève là depuis le VIe siècle. Le mélange des genres se poursuit. Sa façade date du XVIIIe siècle. Les statues de Saint Lucie et Saint-Marziano encadrent son entrée. L'intérieur est divisé en trois nefs. Les piliers qui séparent la nef centrale des nefs latérales sont des vestiges des murs longitudinaux du temple ! Magique.

A deux pas de la cathédrale se dresse la Chiesa Santa Lucia. Ici trône la fameuse toile du Caravage, "L'enterrement de Sainte Luce", patronne de Syracuse.

Cap au sud. Direction la mer. On descend des rues étroites où poussent les boutiques artisanales. Syracuse se décline sur fragments de papyrus. La spécialité de la ville. Face à la mer enfin. Fonte Aretusa. La pointe de Syracuse. Une source d'eau douce à quelques mètres de la mer ! Un immense bouquet de papyrus domine la promenade. Pour fêter ça, quoi de mieux qu'une bonne glace italienne ! Léa est ravie.

Il est presque 17 heures et il fait encore chaud. Pourquoi ne pas profiter d'un bon bain de mer au pied des remparts ? Tout juste le temps de retourner à l'hôtel, d'enfiler un maillot et de prendre une serviette que nous plongeons la tête la première dans les eaux bleues de la Méditerranée. Une chance, la seule plage de l'île d'Orgytie se trouve face à notre hôtel. Farniente sur les rochers. Nage sans fin. Jusqu'à ce qu'un vilain clou rouillé ne me transperce la main... Aïe ! Il est temps de rentrer nous laver et nous préparer pour le dîner. Ce soir, c'est fête. Resto en bord de mer. La vue est imprenable. Coucher de soleil sur les rides cuivrées de la Méditerranée. Inoubliable. Mieux que le vin qui a goût de mazout !

Il est temps de rentrer. On profite une dernière fois du spectacle de la ville antique illuminée. Superbe. Le fantôme du vieil Andromède hante les rues. Retour à l'hôtel. Douleur aiguë dans la main droite. Je croque des cachets de Doliprane, mais l'infection gagne du terrain. On verra demain... Je suis mort de fatigue.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 
 
 

 
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